Le mois de janvier...2003.

Publié le par l'ulcéré

Janvier 2003, papy Bernard et mamie Odette descendent de l'avion accompagnés de Léone et René. Neven est heureux, après le séjour d'Ahmed, voilà une autre visite, pas le temps de s'ennuyer. Il fait très chaud. A la descente de l'avion, les chemises commencent à coller à la peau, les pantalons deviennent insupportables et les pieds gonflent à en faire exploser les lacets!!! On a toujours eu cette impression d'entrer dans un four en descendant de l'avion...



Accueil avec des colliers de fleurs. Ils sont beaux les papys !!!

















Je me rappelle que tous les bagages n'étaient pas arrivés avec l'avion et qu'il avait fallu attendre celui de l'après-midi...




Alors on est tous allé à la plage de Moya, une des plus belles de l'île, se rafraîchir, les pieds dans l'eau, histoire de les dégonfler un peu...



Une fois les pieds redevenus normaux, les bagages récupérés, direction la barge pour passer de Petite Terre à Grande Terre. Il faut dire aussi que ce jour là les taxi-mans nous ont bien roulé... C'est la première et dernière fois qu'on s'est fait avoir de la sorte!!!

Donc on barge et, cette année là, il n'y avait encore qu'une seule barge pour passagers et voitures. C'était un peu la foire d'empoigne...


En 2003, le marché était bien évidemment place du marché. Les voitures débarquaient derrière le 5/5, bar où l'on se désaltérait avant de "barger".


Une fois les voitures sorties, c'était au tour des passagers tout en couleurs...

Une fois à Mamoudzou, il a fallu récupérer la voiture de location avant de rejoindre Poroani,  au sud-est de l'île.
Premier échantillonage de la nature tropical pour nos invités, premières roussettes dans les airs, toujours impressionnant pour les nouveaux venus et premières peurs en voiture...!!! Que d'animaux à éviter, de voitures garées au milieu de la route, de nids de poule plus gros les uns que les autres... Mais la route s'offre à vous, nature généreuse et luxuriante en pleine saison humide, les palettes multicolores des salouvas, les villages traversés toujours très animés, la vie tout simplement, énormément de vie au bord des routes. Vitesse réduite, toujours vigilant à ce qu'un zébu ne vienne s'enfourcher sur le capot de la voiture...













Arrivés à Poroani, descente des bagages, et comme il reste un peu de temps avant que la nuit ne tombe, direction la plage de N'Gouja. Tout nouvel arrivant avait droit le jour même d'aller barboter à N'Gouja. Cette plage est un concentré de ce que l'on peut voir à Mayotte et c'était toujours un bonheur que d'immerger nos hôtes dans un tel petit paradis... En premier, il y a la plage qui est magnifique, une fois dans l'eau, c'est la rencontre extraordinaire avec ces dames tortues tout aussi magique et en sortant de l'eau, nos amis les makis qui viennent voir si on a pas une petite banane dans la poche. Autant vous dire qu'on emmenait toujours une petite banane...

Généralement le premier soir, chacun s'endormait le visage marqué par un grand sourire...













Dans deux mètres d'eau..                                                               Neven  à bout de bras....

Et voilà comment se terminait généralement la première journée, sur un petit coucher de soleil.


Publié dans les z'amis

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